Ceci est la deuxième partie de l’article concernant les ambassadeurs étudiants. Pour commencer du début, veuillez consulter la première partie.
Josiane, Joey, Lucky, Olivier et Julie, tous étudiants dans des programmes en santé à l’Université de Moncton, et premiers ambassadeurs du CNFS auprès des jeunes, dévoilent les raisons de leur engagement. Rencontre.
Olivier Barriault, 24 ans, en maîtrise en gestion des services de santé – Campus de Moncton
« S’informer, c’est aussi éprouver ! Je conseille à tous de tester avant d’étudier ! »
Pour faire le bon choix, il faut expérimenter ! C’est pour cela que je suis devenu ambassadeur du CNFS : pour dire aux jeunes de suivre leur curiosité, de profiter du programme « Étudiant d’un jour » pour visiter le campus et assister à un cours… et, pourquoi pas, de devenir bénévole dans un hôpital ! C’est ainsi que j’ai moi-même découvert ma vocation à 17 ans. Originaire de Nouvelle-Écosse, j’ai saisi l’opportunité de poursuivre mes études en français à l’Université de Moncton, parce que j’ai à cœur de protéger la culture francophone, tout en offrant un service de qualité dans les deux langues officielles. Après un bac en kinésiologie, j’ai souhaité poursuivre mes études vers une maîtrise en gestion des services de santé pour développer une vision globale du système. Aujourd’hui, je me vois bien occuper un poste de gestion dans un hôpital, ou même travailler au niveau fédéral.

Olivier Barriault : « Pour faire le bon choix, il faut expérimenter ! »
Lucky Kaswende, 25 ans, en 4e année de baccalauréat en travail social – Campus de Moncton
« J’aime partager mon engagement pour le travail social »
Devenir ambassadrice du CNFS m’apparaissait naturel : j’aime partager mon expérience, et transmettre ma passion pour l’action sociale ! Je suis arrivée au Nouveau-Brunswick il y a quatre ans, portée par le souvenir de personnes en réelle détresse rencontrées dans mon pays d’origine – le Congo – et en Inde, au cours d’un voyage d'étude en 2012. Je voulais acquérir les outils et les méthodes nécessaires pour agir vraiment en faveur de la justice sociale, que ce soit au Canada ou ailleurs. Aujourd’hui, j’apprends tous les jours, que ce soit en cours, ou lors de mes activités bénévoles. C’est ce que je dis aux jeunes que je rencontre : le travail social se vit au quotidien ! C’est ainsi que l’on précise le sens que l’on souhaite donner à sa vie professionnelle. Aujourd’hui, j’aimerais travailler dans le milieu carcéral, pour aider à la réinsertion d’anciens détenus.

Lucky Kaswende : « J’aime transmettre ma passion pour l’action sociale »
Julie Bellefleur, 22 ans, en 3e année de baccalauréat en science infirmière – Campus d’Edmundston
« Certains détails peuvent aider à préciser un choix de carrière »
Une vocation peut naître tôt, si elle est nourrie des bonnes informations ! Je suis devenue ambassadrice CNFS pour transmettre aux jeunes ces détails qui ne figurent pas sur les brochures de l’Université : ces petits riens qui font que j’adore le campus d’Edmundston, et ces liens de proximité si importants que l’on développe dès nos premières années d’études avec les gens d’ici. C’est d’ailleurs ce qui m’a fait choisir le programme de science infirmière : j’ai toujours aimé le contact avec les gens. J’aime m’asseoir avec eux, et écouter leur histoire de vie. J’aime prendre soin des personnes qui m’entourent. Aujourd’hui, forte de tout ce que mes études m’ont appris, j’ai l’ambition de me spécialiser en psychiatrie après mon bac.

Julie Bellefleur : « Vous aimez les gens ? Il y a de bonnes chances pour que le programme de science infirmière soit fait pour vous »
Josiane Martin, 25 ans, en 4e année de baccalauréat en nutrition – Campus de Moncton
« Vivre en santé, un état d’esprit que j’aime transmettre ! »
Choisir la profession que l’on occupera demain : quel exercice difficile ! En tant qu’ambassadrice du CNFS, j’avais envie de rassurer tous ces jeunes qui ont le sentiment de faire le choix d’une vie. Quand j’avais leur âge, je n’avais pas d’idée précise sur ce que je voulais faire de mon avenir. Mais, j’étais sûre d’une chose : je voulais mener une vie saine. Je m’intéressais beaucoup aux propriétés des aliments, et je me suis laissée guidée par ce qui, pour moi, ne constituait pas un cours mais des conseils pour vivre bien et aider les autres à vivre mieux. C’est ainsi que j’ai trouvé ma voie. Aujourd’hui, forte de ce que j’ai appris en cours, j’accompagne déjà mes premiers patients !

Josiane Martin : « J’avais envie de rassurer les jeunes »
Joey St-Pierre, 22 ans, en 3e année de baccalauréat en science infirmière – Campus de Bathurst
« Les jeunes doivent savoir ce que l’on éprouve en exerçant une profession aussi humaine. »
Trouver sa voie, c’est parfois emprunter des chemins inattendus pour finalement s’apercevoir qu’ils n’ont pas été tracés pour nous. En devenant ambassadeur du CNFS, j’ai souhaité pouvoir apporter aux jeunes les clés de quelques raccourcis qui pourront faciliter leur parcours. Je peux aussi bien leur parler de la vie étudiante à Moncton (où j’ai passé un bac libre), ou à Bathurst, où j’étudie actuellement pour devenir infirmier. Je peux aussi répondre à leurs questions sur le marché de l’emploi dans ma branche, ou les salaires de la profession. Mais surtout, j’avais envie de leur partager ce que l’on éprouve lorsque l’on exerce une profession aussi humaine, un travail qui peut être difficile lorsque l’on est face à la souffrance des autres, mais tellement beau lorsque l’on parvient à l’apaiser, même un peu…

Joey St-Pierre : « J’avais envie de leur partager ce que l’on éprouve lorsque l’on exerce une profession aussi humaine »
Partie 1 : retour en arrière
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