Le 8 janvier 2021, 10 h
Lundi, j’entamerai ma dernière session universitaire. De voir à quel point le temps passe vite lorsqu’on étudie pour une carrière qui nous passionne est incroyable. J’en suis déjà à ma dernière année du baccalauréat en travail social !
Est-ce la crainte de ne pas être à la hauteur ? Ou bien l’excitation des débuts ? Toujours est-il que j’ai vécu des émotions contradictoires dans le cadre de mon dernier stage, j’étais à la fois stressée de commencer un stage dans un milieu qui ne m’était pas familier, et super excitée d’avoir l’opportunité d’apprendre aux côtés de travailleurs sociaux très expérimentés. Vous n’avez pas idée à quel point ce stage m’a fait progresser en tant que travailleuse sociale à travers de beaux défis. De plus, j’ai le sentiment d’avoir eu un impact positif dans la vie de plusieurs personnes accompagnées, ce qui est extrêmement valorisant.
J’ai eu l’occasion d’être stagiaire1 au Ministère du Développement social, plus précisément au Service résidentiel pour enfants. Ce fut l’occasion pour moi de revenir dans ma région natale, à Shippagan. J’ai eu la chance de travailler avec des familles d’accueil, des travailleurs sociaux, des accompagnatrices, des gens qui travaillent dans les foyers de groupe pour ne citer qu’eux. J’étais vraiment heureuse de revenir dans la région pour m’y établir. De vivre à nouveau à Shippagan m’a aussi permis de passer du temps avec mes ami.e.s avec lesquels j’ai grandi et ma famille. On le sait tous qu’il n’y a pas que l’université dans la vie et qu’il faut trouver un équilibre pour faire fonctionner le tout. Pour moi, ce qui fonctionne bien, c’est de gérer mes études en prenant en compte mes besoins relationnels et sociaux.
J’ai déjà hâte de vous reparler de la suite de mon cheminement!
Signé, la femme en quête de changer le monde.
1. Lors du baccalauréat en travail social, on a l’occasion d’accomplir deux stages. Le premier est de trois jours par semaine pendant une session. Ce stage se fait en troisième année du baccalauréat. Le deuxième stage, quant à lui, se fait à la première session de la cinquième année et il est de cinq jours par semaine. C’est une excellente façon d’en apprendre plus et de développer des habiletés en tant que futurs travailleurs sociaux.
Alexandra est ambassadrice étudiante pour le CNFS – Volet Université de Moncton. Ce journal est le cinquième billet d'une série où les ambassadeurs étudiants vous partageront des anecdotes de leur parcours étudiant. Demeurez à l’écoute !
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