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De plus en plus demandée par les recruteurs, la maîtrise en gestion des services de santé ouvre les portes de carrières de haut niveau, sur un large choix de postes. En témoignent les parcours de ces trois jeunes diplômés de l’Université de Moncton, embauchés quasiment immédiatement après la fin de leurs cours : Olivier Barriault, Annie Berthelot et Maxime Saulnier.


Quels postes occupez-vous aujourd’hui?
Annie Berthelot : Je suis conseillère aux services médicaux au sein du Réseau de santé Vitalité. Pour résumer, je suis la « gardienne » des données concernant les effectifs médicaux et j’effectue l’analyse des besoins en effectifs médicaux en collaboration avec les directeurs médicaux. Ce poste a été créé à mon arrivée; j’ai obtenu cet emploi après seulement 4 mois de recherche.

Olivier Barriault : Je suis gestionnaire de cas de services de santé chez McKesson Canada, à Toronto, depuis novembre 2020. Ma mission consiste principalement à aider les patients atteints de cancer à accéder à des médicaments dispendieux, en leur permettant d’en être remboursés.

Maxime Saulnier : J’occupe le poste de gestionnaire du service de l’unité de retraitement des dispositifs médicaux (URDM) au sein du Réseau de santé Vitalité. Je m’assure que les instruments et dispositifs médicaux utilisés par le personnel sont livrés au bon moment, désinfectés et stérilisés, que ce soit à l'Hôpital régional de Campbellton ou au Centre de santé communautaire Saint-Joseph.


 Racontez-nous une journée type…


Olivier : Actuellement, je travaille de chez moi, sur un poste équipé de deux écrans d’ordinateur et d’un téléphone. Je suis à l’interface entre le patient et l’assureur : je réponds principalement aux demandes de patients qui souhaitent s’inscrire au programme d’aide, je les accompagne dans la procédure, et j’assure le suivi de leurs dossiers auprès de l’assureur afin que ceux-ci soient rapidement traités. Moi qui voulais travailler dans la qualité des services offerts dans le domaine de la santé, me voilà exaucé : j’aime cette philosophie selon laquelle le patient est considéré comme prioritaire!

Annie : Depuis mon bureau, à l’hôpital, je développe et mets à jour les politiques du secteur médical. Je commence mes journées par consulter mes courriels, je vérifie ma liste de tâches, puis je m’attèle aux projets prioritaires. Je maintiens à jour les informations qui concernent les équipes, j’analyse les besoins…

Maxime : Je m’assure régulièrement au cours de la journée que tous les employés disposent des ressources nécessaires. Je travaille ensuite sur des projets à court et à long termes. Je réserve la réalisation de rapports pour la fin de journée. 


 Quel parcours avez-vous suivi jusqu’à présent?

Olivier
: Je me suis orienté vers un baccalauréat en kinésiologie, avant de poursuivre vers une maîtrise en gestion des services de santé pour développer ma vision globale du système de santé. J’ai obtenu mon diplôme en 2020.

Annie : Après un baccalauréat en techniques radiologiques à l’Université de Moncton et au CCNB, j’ai travaillé pendant trois ans au sein du Réseau de santé Horizon en tant que technologue en imagerie médicale. J’occupais ce poste de manière occasionnelle, ce qui m’a permis d’étudier pour obtenir ma maîtrise en gestion des services de santé en 2019.

Maxime : J’ai commencé mon parcours d’études au CCNB, en techniques correctionnelles, puis en techniques policières. Passionné des études sociales, j’ai poursuivi vers un baccalauréat en travail social; c’est à ce moment-là, durant un stage, que j’ai pris conscience de l’importance des gestionnaires de services de santé et des besoins en innovation dans ce domaine. J’ai donc décidé de m’orienter vers une maîtrise en GSS, que j’ai obtenue en avril 2019. Avant même d’avoir mon diplôme, j’ai été embauché à l’URDM (Unité de retraitement des dispositifs médicaux).


Quel impact a eu le stage et/ou le cours Projet d’intégration que vous avez effectué lors de vos études en gestion des services de santé?

Olivier
: Mon stage, que j’ai choisi d’effectuer à l’Institut universitaire de cardiologie et pneumologie de Québec, m’a aidé à obtenir le poste que j’occupe aujourd’hui. Cette expérience m’a permis de comprendre vraiment le fonctionnement du système de santé; en outre, je suis maintenant parfaitement à l’aise lorsqu’il s’agit de répondre à des demandes particulières d’infirmiers quant à l’administration d’un médicament par exemple!

Maxime : Au cours de mon stage au sein du Réseau de santé Vitalité, à l'Hôpital Dr-Georges-L.-Dumont, j’ai eu la chance de me voir confier un projet d’analyse très intéressant; j’ai gagné en autonomie, acquis des techniques de recherche d’information, et mieux compris le quotidien des professionnels de la santé. Toutes les compétences et connaissances que j’ai pu développer au cours de ce stage sont utilisées sur une base quotidienne! J’ai aussi participé à un projet d’intégration sur le thème de la gouvernance des hôpitaux au NB; ce projet m’a permis de saisir le rôle prépondérant de la culture organisationnelle.

Annie : J’ai participé au projet décrit par Maxime et je peux témoigner aussi de son intérêt, et de toutes les compétences qu’il m’a permis d’acquérir en matière de travail collaboratif. Quant à mon stage, il m’a énormément apporté : j’ai eu l’occasion de travailler sur un modèle de prestation de services pour les Premières Nations. J’ai acquis des méthodes de travail et de recherche efficaces, que j’applique quotidiennement aujourd’hui. Lors de mon recrutement, ces expériences ont particulièrement compté!


Selon vous, comment va évoluer la profession de gestionnaire des services de santé?

Olivier
: Les gestionnaires des services de santé sont des professionnels de plus en plus recherchés. Ils l’étaient déjà avant la pandémie, en particulier en écho au vieillissement de la population notamment, mais l’arrivée de la Covid-19 a augmenté les besoins en gestionnaires formés et diplômés.

Annie : Et pour cause! La maîtrise en GSS permet d’acquérir et de développer des capacités de gestion et de leadership. Les professionnels diplômés sont reconnus pour leur capacité d’analyse et leurs connaissances du système de santé.

Maxime : Avec les défis des ressources humaines, les gestionnaires devront, de plus en plus, innover dans le domaine de la santé. L’univers de la gestion est constamment en évolution, et les programmes comme la MGSS et la MAP1 deviendront de plus en plus reconnus. 

Quels conseils donneriez-vous aux personnes tentées de suivre comme vous une maîtrise en GSS?

Olivier
: Suivre un parcours en GSS, c’est s’ouvrir à un large choix de possibilités de carrière. Renseignez-vous sur tout ce que cela peut vous offrir!

Annie : Sur le marché du travail, la maîtrise en GSS est reconnue et donne un avantage important.

Maxime : La maîtrise en GSS mène à de nombreuses options, de sorte qu’il est quasiment garanti d’avoir un emploi rapidement après l’obtention du diplôme (et même avant!)




1 Maîtrise en administration publique