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Ils seront bientôt infirmiers, travailleurs sociaux, diététistes ou encore gestionnaires des services de santé. Il y a ceux qui adorent raconter leur vie étudiante en photos. D’autres qui partagent les pages de leurs journaux de bord. Mais tous ont une mission en tant qu’ambassadeurs et ambassadrices du CNFS - Volet Université de Moncton : aider les jeunes du secondaire à mieux se projeter dans leur avenir professionnel, et répondre à toutes leurs questions. Rencontre.

C’est devenu une tradition ! Chaque année depuis maintenant 4 ans, des étudiants des programmes de santé de l’Université de Moncton témoignent de leur quotidien dans les écoles de la province (et au-delà!), sur Instagram et sur le blogue du site carrieresante.ca. Passionnés par leurs études, et fiers de les suivre en français, ces ambassadeurs recrutés par le CNFS – Volet Université de Moncton font naître chez les jeunes l’envie de suivre leur exemple.

L’enjeu est de taille : « Que ce soit en science infirmière, en nutrition, en travail social, en gestion des services de santé, ou encore dans les domaines liés aux toxicomanies, le secteur de la santé souffre d’importantes pénuries de personnel. Les établissements de santé font face à une montée en puissance des besoins, et dans le même temps voient partir leur personnel à la retraite. En particulier, les professionnels capables d’offrir des soins en français sont de plus en plus recherchés » explique André DeGrâce, agent de recrutement étudiant au CNFS – Volet Université de Moncton.

C’est ainsi qu’est né il y a 4 ans le programme des ambassadeurs qui, sur la base d’une stratégie de micro-influence, a pour objectif de susciter l’intérêt des jeunes pour une carrière en santé en français, et développer la relève. « Nous recrutons les ambassadeurs de sorte à former une équipe représentative de chaque bassin de recrutement francophone du Nouveau-Brunswick. Ils ont souvent des parcours atypiques, ce qui rassure les futurs étudiants des écoles secondaires. D’après les commentaires que nous avons recueillis après nos interventions, les témoignages de nos ambassadeurs aident les jeunes à confirmer leurs choix et les guident dans leurs processus de décision. Nous sommes très fiers de ce programme! »

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« Donnez-vous le temps de faire le bon choix! »

 Cathie Cyr, 22 ans, en 3e année de baccalauréat en science infirmière

Quand Cathie raconte sa première vraie prise de sang, elle a des étoiles dans les yeux : « Il faut faire preuve de dextérité, et savoir trouver la bonne veine », explique-t-elle, avec la   confiance de celles et ceux qui ont trouvé leur vocation. Mais, il n’en a pas toujours été ainsi. Comme beaucoup à la fin de son secondaire, Cathie avait des difficultés à se   projeter   dans ce qui pourrait être sa future carrière. Elle s’est donc donné le temps nécessaire pour choisir son domaine d’étude. « Tout ce que je savais, c’est que j’aimais aider les autres.  Je me suis donc inscrite en DSS (Diplôme préparatoire en sciences de la santé), ce qui a confirmé mon choix et m’a guidée vers un baccalauréat en science infirmière à l’Université de Moncton, sur le campus d’Edmundston tout près de chez moi. Aujourd’hui, c’est cette expérience que j’aimerais partager avec les jeunes qui sont encore indécis. Je suis   ambassadrice depuis l’année dernière : je connais bien le milieu universitaire, et j’aime faire profiter les autres de mes trucs et astuces! »

 Suivez Cathie sur Instagram : @cathie3131



 « Oubliez toutes vos idées reçues sur la profession de diététiste »

 Sarah DeRoy, 27 ans, en 5e année de baccalauréat en nutrition

Passionnée de nutrition, Sarah a quitté son Québec natal pour approfondir ses connaissances sur le campus de Moncton, et devenir enfin diététiste. Après 4 années de cours, elle   profite à présent d’une année entière de stages pour mettre en pratique tout ce qu’elle a appris, et réfléchir à la façon dont elle aimerait entrer sur le marché du travail : « Il y a mille et   une façons de pratiquer la profession de diététiste, et elles sont bien loin des idées reçues. On peut être diététiste auprès de sportifs, travailler à l’hôpital… J’aimerais bien avoir mon   propre cabinet. Mais il me faut bâtir un bon réseau avant cela ». Autant de réflexions qu’elle partagera avec ses abonnés (en plus de quelques recettes gourmandes et saines), pour   sa seconde année consécutive en tant qu’ambassadrice.

Suivez Sarah sur Instagram : @sarahderoyy



 « Le travail social vous ouvrira de nombreuses portes! »

 Mélissa Frenette, 23 ans, en 1re année de maîtrise en travail social

Rien ne pourrait distraire Mélissa de ses études… pas même un accident de voiture ! « J’étais en route pour l’Université, avec des boissons pour mes colocataires, quand j’ai eu cet  accident. Mais, je suis quand même allée en cours… et mes amies ont eu leurs boissons ! », se souvient-elle en riant. Passionnée par le travail social, Mélissa se voit bien plus tard  avoir une charge de cours, et faire de la recherche dans ce domaine. Mais, en attendant d’entrer pleinement dans la vie active, elle profite au maximum de sa vie universitaire sur le  campus de Moncton. Et pour cela, elle a sa propre recette : « Pour avoir une belle expérience à l’Université, il faut s’impliquer, même en dehors des cours. Si j’ai postulé pour devenir  ambassadrice, c’est pour promouvoir le travail social. Les jeunes doivent pouvoir faire des choix éclairés quand il s’agit d’orientation professionnelle. Je souhaite leur montrer l’éventail des débouchés offerts dans mon domaine! »

Suivez Mélissa sur Instagram : @melissafrenette08



 « C’est une chance de pouvoir étudier sur un campus à taille humaine! »

Isabelle Harrigan, 24 ans, au doctorat professionnel en psychologie (psychologie clinique)

Isabelle voulait aider les autres dans les moments les plus difficiles de leur vie. Après un baccalauréat en psychologie sur le campus de Moncton, elle a poursuivi vers un doctorat : « Découvrir une problématique, la comprendre et accompagner chaque personne, c’est passionnant ! » À l’écoute et empathique, Isabelle souhaitait cette année s’engager dans un programme qui lui ressemble ; elle a donc choisi tout naturellement de devenir ambassadrice du CNFS – Volet Université de Moncton : « J’ai envie de transmettre le goût pour les études en psychologie. J’ai aussi envie de rassurer les jeunes quant au choix de l’Université de Moncton. Pour avoir étudié aussi en Europe, en Belgique notamment, je peux témoigner de la qualité de vie étudiante que nous avons ici. Les campus de l’Université de Moncton sont à taille humaine ; les professeurs sont faciles d’accès. Et il est plus simple de se faire des amis ! »

Suivez Isabelle sur Instagram : @isabelle.cnfs



 « Pouvoir offrir des soins en français, c’est important! »

 Elizabeth Landry, 20 ans, en 2e année de baccalauréat en science infirmière

Elizabeth a grandi dans un milieu anglophone, mais elle a toujours eu l’amour du français, la langue de son grand-père. Aujourd’hui, elle est fière de pouvoir soigner ses futurs    patients dans la langue de leur choix : un message important, qu’elle transmet aux jeunes depuis qu’elle a rejoint le programme des ambassadeurs il y a un an. Elle entend   aussi partager son parcours qui, jour après jour, l’aide à affiner son choix de carrière :  “J’ai toujours été fascinée par le domaine médical, mais je n’étais pas certaine de ce que   je voulais faire comme carrière. J’ai décidé d’effectuer un stage coop à l’hôpital Georges-L.-Dumont pendant ma dernière année au secondaire, ce qui m’a aidée à réaliser que   je voulais devenir infirmière.” 

Suivez Elizabeth sur Instagram : @elizabethlandry_


« Après le bac, ouvrez-vous de nouvelles portes : pensez à la gestion des services de santé ! »

 Véronique Leblanc, 25 ans, en maîtrise en gestion des services de santé

« La pandémie a rendu encore plus indispensable le travail des gestionnaires des services de santé ». Le ton est donné. Si Véronique a choisi cette voie après son baccalauréat en science infirmière, c’est parce qu’elle a constaté lors de ses différents stages les graves effets de la pénurie de main-d’œuvre sur tous les milieux de la santé : « Aujourd’hui, les infirmières ne peuvent plus accorder autant de temps aux patients qu’avant. Je suis convaincue que les gestionnaires des services de santé peuvent vraiment changer la donne. » En  devenant ambassadrice, Véronique espère ainsi sensibiliser les jeunes à l’après baccalauréat : « Cette maîtrise ouvre d’autres portes, quel que soit le baccalauréat en santé choisi. Et la demande est de plus en plus importante. Les jeunes ont le temps d’y penser, bien sûr. Mais il faut qu’ils en soient informés le plus tôt possible! »

Suivez Véronique sur Instagram : @veroo.leblanc



 « Vous avez le droit de vous tromper ! »

 Megan Pallister, 24 ans, en 3e année au doctorat professionnel en psychologie

Après seulement quelques semaines d’études au baccalauréat en science infirmière, Megan a complètement changé d’orientation professionnelle : « J’ai toujours su que je voulais aider les autres. Mais, j’ai vite réalisé que j’étais davantage intéressée par la santé mentale que par la santé physique. Pour bien se connaître et faire les bons choix, il faut parfois expérimenter différentes voies! C’est le message que j’aimerais transmettre aux jeunes cette année. » Ambassadrice depuis 3 ans, Megan a un discours bien rodé. « Aujourd’hui, j’aimerais devenir psychologue scolaire, et travailler auprès de la Prestation des services intégrés, un programme de soutien en santé mentale chez les jeunes dans les écoles. Le savoir m’a pris du temps, des recherches, des échanges, mais m’a conduite à de passionnantes réflexions que je souhaite partager avec les jeunes. »

Suivez Megan sur Instagram : @megan_cnfs

 

 « Sur le campus de Moncton, on se sent accueilli et chez soi! »

 Annie Vienneau, 24 ans, en 2e année de maîtrise en travail social

La vie d’Annie a changé le jour où elle a arpenté pour la première fois le campus de Moncton : « Je me suis sentie tout de suite accueillie. Après mon baccalauréat en psychoéducation à l’Université Laval au Québec, j’ai voulu revenir chez moi dans la région Chaleur. Mon parcours n’étant pas reconnu au N.-B., j’ai souhaité poursuivre mes études. J’ai choisi le travail social, dont le programme de maîtrise me plaisait et correspondait à mes aspirations professionnelles. Dès que je suis arrivée sur le campus, je me suis sentie à ma place. Les professeurs m’ont paru accessibles et m’ont accompagnée. C’est ce que j’aimerais dire aux jeunes : sur un petit campus, la vie étudiante est facilitée. »

Suivez Annie sur Instagram : @annievienneau


 « On apprend toujours mieux quand on sort de sa zone de confort! » 

 Jonathan Roy, 20 ans, en 3e année de baccalauréat en science infirmière

Jonathan se souviendra longtemps de son stage à l’hôpital de Bathurst, en mars 2021 : « Dans la précipitation, j’ai laissé par erreur sortir un patient un peu confus. La seconde d’après, une alerte en « Code jaune » a été lancée pour le rattraper. Heureusement, il n’a pas eu le temps d’aller bien loin. Je n’en menais par large sur le moment. Mais, j’ai appris. Et, aujourd’hui, j’en ris. » Pour Jonathan, cette anecdote résume bien sa vie étudiante : « C’est cela les études en science infirmière : on apprend, et on n’est jamais seul! C’est ce que j’aimerais dire aux jeunes. » Ambassadeur pour la deuxième année consécutive, il aime partager ses expériences, mais aussi ses réflexions quant à son avenir professionnel, pour ouvrir les yeux des jeunes sur toutes les possibilités offertes par un parcours en science infirmière. « J’aime les soins critiques, comme la chirurgie par exemple. Cette année, je compte bien approfondir mes compétences dans ce domaine. J’aime quand ça bouge. J’aime sortir de ma zone de confort et être déstabilisé. C’est comme cela que j’apprends le mieux. Après le bac, j’aimerais travailler pendant deux ans pour gagner en expérience, puis m’orienter vers une maîtrise en gestion des services de santé. » Affaire à suivre !

Suivez Jonathan sur Instagram : @Jonathan_r0y