Cher lecteur, je vous écris après avoir terminé ma première semaine en stage. Chose certaine, les derniers temps ont été remplis d’incertitude dans le monde des services de santé. Je suis en deuxième année de mon baccalauréat en science infirmière, et, normalement, j’ai très hâte de commencer mes stages à l’hôpital. Cependant, j’étais nerveuse de commencer mon stage SINF 2722 cet hiver. Avec la vague du variant Omicron, on a vécu plusieurs changements aux consignes sanitaires. Je m’inquiétais surtout du port de l’équipement de protection individuelle (ÉPI). Est-ce que j’allais avoir trop chaud? Est-ce que je pourrais me faire bien entendre derrière mon écran facial?
Après ma première semaine, je dois avouer que ce n’était pas facile. Pour communiquer avec mes patients, j’ai dû m’habituer à parler plus fort et à bien m’hydrater durant mes relais. Cependant, je me suis aussi rappelée pourquoi j’ai choisi ce parcours. Ça me fait chaud au cœur de pouvoir jaser avec les patients et les aider à avoir une meilleure journée. J’aime voir leur sourire et écouter leurs histoires. Je me suis inscrite au baccalauréat en science infirmière parce que j’aime aider les personnes. Malgré tous les obstacles actuels, quand mon relais débute, je me sens heureuse parce que je sais que je fais une différence.
J’ai passé plusieurs heures cette semaine à faire de la recherche pour mon assignation. J’ai rempli gabarit après gabarit de médicaments et j’étais fatiguée, mais aussi fière de moi. Même quand je suis un peu débordée, la curiosité l’emporte et je me vois en train d’aller encore plus loin dans mes recherches. Sans exception, mes stages, et leur aspect humain réussissent à me rappeler pourquoi je veux devenir infirmière.
J’écris ce blogue en fin de semaine. Ma première semaine du stage 2722 est finie, ce qui représente un quart de mon stage. D’un côté, je me sens soulagée, mais je dois avouer que ça passe déjà un peu trop vite.
Sincèrement,
Eli, étudiante de 2e année au baccalauréat en science infirmière, campus de Moncton