Pour la plupart, après l’école secondaire vient l’université. La transition se fait sans même y penser. Le programme d’études est décidé depuis un long moment déjà et il ne reste qu’à entamer cette nouvelle aventure.
Pour ma part, même si j’ai eu la chance de toujours bien réussir à l’école, je voyais l’université comme un privilège. Comme la plupart des gens, j’avais déjà réfléchi à mes intérêts d’études après le secondaire. Après m’être arrêtée sur le programme de nutrition, la journée d’inscription arriva. Je me souviendrai toujours de cette journée et le sentiment de fierté et d’anticipation qui m’habitait. Toutefois, je comprenais le privilège que j’avais de poursuivre mes études dans un domaine qui me passionnait autant.
Aller à l’université peut impliquer de poursuivre ses études à l’extérieur de sa ville, et ce fut mon cas. Après avoir étudié un an au campus d’Edmundston, c’est-à-dire à proximité de la maison, je devais maintenant poursuivre trois années au campus de Moncton.
Même si mon séjour à l’université a été largement consacré à des fins de semaine d’étude, des examens, des projets et des évaluations, je me rappelais sans cesse la chance que j’avais de poursuivre mes aspirations.
Pour parvenir à mes fins, j’ai travaillé tous les étés, j’ai fait des demandes de prêts, j’ai reçu des bourses et j’ai économisé pour en être où je suis aujourd’hui. Cette année, j’en suis à ma dernière année à l’université. Je poursuis un internat de dix mois à l’hôpital régional de ma ville (eh oui, je suis de retour à Edmundston!) et je travaille à temps partiel. Je suis fière de mon parcours.
Vous comprendrez maintenant pourquoi je suis tellement reconnaissante envers l’université, qui en plus de m’offrir des études passionnantes, m’a permis de développer des compétences qui me seront utiles autant dans mon parcours professionnel que personnel. Avec ce nouveau bagage en mains, je sens vraiment que l’avenir m’appartient!
Karianne Cloutier, étudiante en 5e au baccalauréat ès sciences (nutrition) avec internat.