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Jonathan format modifié

En science infirmière, les études sont exigeantes. Jonathan Roy en a fait l’expérience. Mais, sa passion pour sa future profession l’a guidé, et l’a aidé à passer au-delà des moments difficiles, comme en témoigne son journal de bord.

15 mars 2021 – 23 h 58 

En science infirmière, tout n’est pas toujours rose!

En effet, depuis 14 h cet après-midi, à la suite de mon retour de l’hôpital où j’ai fait de la recherche de dossier sur le patient qui sera sous ma responsabilité cette semaine lors de mon stage, je travaille d’arrache-pied sur mes recherches de médicaments ainsi que sur le diagnostic principal et les antécédents de santé de mon patient.

Ce qu’il faut savoir c’est que je commence mes stages demain, mardi. J’ai très hâte de mettre en pratique tout ce que j’ai appris jusqu’à présent!

J’attends avec impatience la journée de demain, mais… je dois vous avouer que je ressens un peu de frustration en ce moment. Cela fait maintenant 9 h que je travaille sans arrêt sur ma préparation de stage. Je dois absolument terminer le schéma récapitulatif de la raison d’admission de mon patient (qui inclut sa maladie et tous les traitements et les soins infirmiers), celui de ses antécédents de santé qui sont au nombre de 11 et enfin, la recherche de tous les médicaments qu’il prend quotidiennement, qui sont eux aussi très nombreux (37).

Pour vous mettre en contexte, une recherche de médicament peut me prendre de 10-15 minutes, et les schémas environ 20 minutes.

La veille de l’affectation, c’est toujours une soirée que je redoute, car elle est à la fois stressante et demandante côté énergie. Cependant, je suis conscient qu’elle est essentielle à ma réussite. D’abord, parce que je dois être en mesure de procurer des soins sécuritaires à mon patient. Ensuite, parce que je dois être prêt à répondre aux questions de ma monitrice concernant la condition de mon patient : je ne peux pas administrer un médicament dont je ne suis pas certain de l’indication et des soins infirmiers. Enfin, parce que ces recherches doivent être remises à la professeure (monitrice) à la fin de chacune des semaines de stage.

Bref, vous comprendrez que je suis à bout de ma journée et que j’ai très hâte d’aller me coucher. Le réveil sonnera à 5 h 30 demain matin.

19 mars – 9 h 45

J’aimerais vous faire une confidence.

Je viens de terminer ma semaine de stage. Il y a quatre jours, lors de la journée d’affectation, je voyais une énorme montagne devant mes yeux. Une montagne de travaux que je ne croyais jamais pouvoir terminer. Une montagne de stress qui me faisait peur. Eh oui, j’avais peur de ne pas être prêt pour le lendemain matin. J’avais également peur que mes recherches ne soient pas complètes.

Toutes ces émotions et ces sentiments, je veux que vous sachiez qu’il est normal de les ressentir. Les études universitaires sont remplies de hauts, mais aussi de bas. Ce n’est vraiment pas toujours facile et il arrive que l’on se demande si l’on veut réellement mettre tous les efforts pour continuer.

Par contre, lorsqu’on fait preuve de résilience et qu’on fonce droit devant, même quand ça nous parait impossible, on est toujours récompensés. La preuve : j’ai réussi à terminer toutes mes recherches à temps pour le lendemain. Non, je n’ai pas beaucoup dormi, j’ai déposé ma tête sur l’oreiller à 1 h 12 du matin. Cependant, j’ai réussi à prendre soin de mon patient de manière sécuritaire et j’ai appris énormément de choses en ayant d’excellentes discussions avec ma monitrice et le personnel de soins de l’hôpital.

Ce que je veux que vous reteniez de ce message, c’est qu’il y a toujours une lumière au bout du tunnel et que vos efforts seront récompensés. N’abandonnez jamais et ne cessez jamais de croire en vos capacités.

P.-S. : J’ai même fait un examen la soirée du 15 mars. Eh oui!