1. Le baccalauréat en psychologie : une multitude de possibilités
Bien que le baccalauréat en psychologie puisse mener au doctorat professionnel en psychologie, il ouvre également la porte à plusieurs possibilités de carrière et permet de poursuivre des études dans d’autres domaines. En effet, au-delà des études doctorales, le baccalauréat peut offrir de multiples débouchés, notamment en tant qu’agent de relations humaines, animateur communautaire, chargé de projet, conseiller en préparation à la vie quotidienne, etc., ou encore de poursuivre ses études dans des programmes de formation, tels que l’orthophonie, l’ergothérapie, le droit, la maitrise en gestion des services de santé, etc. Mais si vous choisissez le parcours du doctorat en psychologie, votre formation vous permettra d’œuvrer en tant que psychologue dans divers milieux, tels que les hôpitaux, les pratiques privées, les centres de toxicomanie, les écoles ainsi que les centres correctionnels. Personnellement, je suis persuadée que les études en psychologie offrent non seulement de nombreuses perspectives d’emploi, mais nous donnent aussi des connaissances et des méthodes de travail qui seront un atout dans divers contextes de notre vie.
2. L’importance de s’impliquer dans les laboratoires dès le début
Au sein du département de psychologie de l’Université de Moncton, nous avons la chance d’avoir un corps professoral expert dans des domaines tels la psychologie sociale, la psychologie de la famille, la psychologie cognitive, et bien d’autres encore. Si j’avais un seul conseil à donner aux futures personnes étudiantes, ce serait de ne pas hésiter à s’impliquer dès le début dans les laboratoires. Les professeurs vous accueilleront à bras ouverts, que vous souhaitiez simplement être bénévole, participer à des études ou devenir auxiliaire de recherche. Cela vous permettra non seulement d’acquérir une expérience cruciale pour votre parcours académique, mais vous ferez également la rencontre de personnes ayant traversé les mêmes étapes que vous. Ces personnes peuvent devenir des mentors importants et vous offrir des conseils tout au long de votre formation.
3. Osez sortir de votre zone de confort
Explorez les opportunités qui se présentent en dehors de votre zone de confort. Personnellement, j’ai constaté que le simple fait d’oser m’a ouvert la porte vers un monde de possibilités, que ce soit sur le plan personnel, en m’aidant à mieux me connaître et à explorer de nouvelles passions, ou sur le plan académique, en prenant part à des conférences et en développant mes compétences pour prendre la parole en public. De plus, participer à des conférences m’a permis, entre autres, de fusionner mes études académiques avec ma passion pour les voyages, car j’ai eu la chance de participer à des conférences en Ontario, à San Francisco et même en Irlande. J’ai appris à voir chaque « oui » comme une chance d’apprendre, même si cela signifiait d’affronter le stress et mes doutes envers moi-même. Cela m’a permis de réaliser des choses que je n’aurais jamais cru possibles auparavant et de gagner confiance en moi-même.
4. C’est tellement plus que les notes
Bien que les notes soient indéniablement importantes, l’expérience joue un rôle tout aussi significatif dans le cheminement menant au doctorat professionnel en psychologie. D’autres éléments, tels que l’expérience clinique, la recherche, les bourses et les réalisations personnelles, contribuent également à consolider votre dossier. Je crois qu’être capable d’avoir de l’expérience diversifiée permet aussi de découvrir ce qui vous intéresse le plus et de développer les compétences nécessaires pour poursuivre vos études aux cycles supérieurs ou même sur le marché du travail.
5. Garder un équilibre sain
Un défi important que j’ai constaté durant mes études est de maintenir un équilibre entre ma vie académique et ma vie personnelle. Le parcours peut être exigeant, mais prendre soin de notre bien-être est essentiel pour optimiser notre réussite. J’ai appris, durant mon parcours, que passer un nombre excessif d’heures à étudier pendant la journée n’est pas plus bénéfique et n’apporte pas de meilleurs résultats que de faire quelques heures de bonne qualité quand je suis en forme et bien disposée. Ainsi, je m’efforce de faire preuve de bienveillance envers moi-même lors des journées moins productives, en reconnaissant au moins une petite réussite de la journée, car cela mérite d’être célébré en soi. Il peut être important d’établir des routines, de trouver des moments pour vous ressourcer avec des activités que vous aimez, et de garder un réseau de soutien pour surmonter les défis rencontrés sur votre parcours. Personnellement, je constate que ce qui m’aide à maintenir cet équilibre est de me créer des habitudes telles que bouger au moins une fois par jour, comme aller marcher à l’extérieur, assister à un cours de yoga ou de CrossFit. J’aime également profiter du marché le samedi matin et finalement, réserver du temps pour ma passion, qui est de voyager.
Isabelle Bernard, étudiante au doctorat professionnel en psychologie